Route du Rock Hiver, Part 4. 19.02.11

Route du rock hiver, Saint Malo, l'omibus 19.02.11 part 4

On revient donc aux concerts...

Seconde et dernière soirée à l'Omnibus. Je crois que je loupe la 1ère chanson d'Esben & The Witch qui ouvre la soirée. Esben & The Witch a un petit côté comique, jouant une musique totalement impregnée de la new-wave des 80's sans le côté visuel exacerbé, cérémonial etc. Cette fois-ci la chanteuse n'est pas blonde, par contre un des musiciens ressemble à Chewbacca et l'autre très bizarrement...me ressemble (hormis son look de zicos improbable que je n'espère jamais avoir, sans parler de sa coiffure). Musicalement c'est pas mal, ya de l'idée et comme Wye Oak un bon potentiel, on reconnaîtra si l'on tend l'oreille une légère parenté vocale de la chanteuse avec la cultissime Siouxsie & The Banshee. S'ils n'ont pas trop poussés sur le côté « dark » et les costumes qui faisait fureur à l'époque le show reste quand même théâtral voire poussif, ajoutons à cela quelques raccourcis musicaux assez faciles du genre je tape comme un bœuf sur le tom bass boosté aux effets pour faire peur et impressionner le spectacteur... sauf que quand ils font ça une chanson sur deux ça ne fait ressentir plus grand chose et on dirait plutôt qu'on assiste à un gamin de 6 ans qui découvre que la percussion c'est cool. Mis à part l'ambiance dégagé par le concert était pas mal pour que l'on aime la new-wave et qu'on ne pense pas qu'ils sont prétentieux on peut passer un moment assez sympa.

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Le groupe suivant n'aurait jamais pu être programmé (du moins je l'espère) sans ce que le leader ait été le même que celui de The Willowz (que j'ai eu la « chance » de voir 2 fois, la 1ère fois c'était aux Trans' et c'était bien, blues-poprock frais pour te réveiller à 2h30, la seconde fois moins de 6 mois plus tard à l'ubu c'était décevant pour ne pas dire mauvais, les échos de la tournée avaienten plus confirmés mon impression). Alors autant dire que je n'attendais rien de Guards. Follin est arrivé sur scène bien perché, les yeux fixes dont les pupilles devaient être bien dilatées ça lui donnait parfois une drôle tête de pyscho' ! Bon c'était correct, surement meilleur et moins indigeste que la dernière prestation des Willowz à laquelle j'avais assisté. Ya du mieux c'est encourageant mais c'est pas encore ça. La musique est toujours autant passéiste il surfe les mêmes vagues californiennes qu'avant, vieux pop-rock de plage pure souche. Rien d'exceptionnel dans ce concert, je pense que je l'oublierais très vite. Il y a beaucoup de chance pour que Follin ne change jamais d'orientation musicale, dommage. Au moins ses potes de MGMT font mieux.

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Cétait sensé être le clou de la soirée, seconde tête d'affiche du festival. Isobel Campbel & Mark Lanegan. Sauf que cette fois-ci c'était Isobel Campbell et la main de Mark Lanegan. Allez savoir pourquoi le projecteur éclairait seulement sa main, c'est bien pour apprécier ses tatouages le reste du corps plongé dans la pénombre on ne peut que percevoir cette voix si particulière, peut-être voulait-il seulement montrer l'essentiel, c'est sa voix qui compte et rien d'autre. Sinon on retrouve enfin une blonde ! Même si cette fois on s'en tape complètement car le plus intéressant est Lanegan le public est là pour lui. Sa renommée est plus grande et meilleure, à juste titre que celle de Campbell passée chez Belle & Sebastian, avec une carrière sans éclat. Le rôle d'Isobel sur scène a été d'accompagner, nombre de fois on aurait préféré le voir en solo mais c'est difficile de pinailler, on ne verra pas tout le temps l'ancien QOTSA sur les côtes bretonnes. Isobel Campbel aura été au final transparente, pour ne rien arranger et à notre grande surprise on remarquera qu'elle a de -très- grosses fesses. Très inesthétique sur sa taille de guêpe. La demoiselle partira aussitôt dès la fin du concert, son sac de voyage et ses bottes déjà prête derrière la batterie, pas fan du paysage breton Isobel ? Le backing band qui les accompagnent derrière est quelconque mais reste très professionnel et fait très bien le job. Un blues adoucit au folk, le public de la route du rock ne doit pas être habitué à en écouter tous les jours. Néanmoins j'aurais adoré entendre plus de chansons de leur 1er et très bel album « Ballad of Broken Seas » qui a été très rendu sur scène... j'aurais même tué pour des sublimes versions lives de Come With Me ou Saturday's Gone mais on aura finalement un magnifique Ramblin man en fin de set ainsi que 2 autres chansons , Circus Is Leaving Town et Honey Child What I Can Do. Ils ont également offerts de beaux moments sur les titres de « Sunday at Devil Dirt » sûrement leur second meilleur album.

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